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vendredi 29 avril 2011

1 500 classes supprimées en primaire

Après le déni, l'aveu par le Ministre de l’Education de 1500 classes supprimées en primaire en dit long et bien davantage sur l’importance que revêt l’Education dans la gouvernance actuelle et sur l'ignorance des réalités du terrain.

Le SNE-CSEN a déjà à maintes reprises commenté et dénoncé la politique délétère du gouvernement vis-à-vis de l’enseignement public, même si le privé sous contrat est touché aussi par les saignées de par le calcul automatique légal des répartitions de postes. Une alerte supplémentaire s’il en fallait !

Outre le fait que les mesures de suppressions toucheront en priorité (si on peut dire) de plein fouet les écoles rurales, un des pires aspects pourrait être le gaspillage de moyens restants dans des dispositifs qui ne font que rajouter à l'échec selon le principe bien connu du «faisons toujours plus de ce qui ne marche pas» et simplement destinés à «acheter» un semblant de calme, auprès des chantres du pédagogisme qui sévissent depuis plus de 30 ans.

Le SNE-CSEN ne voit pas d’alternative pour couvrir la catastrophe de la chute du taux d’encadrement dans un contexte déjà surabondamment détérioré. La seule revendication dans ce domaine est claire pour notre syndicat : la restitution des postes supprimés et une analyse «clinique» de la répartition des moyens dans le système éducatif actuel que l'on a détourné de ses missions en le vouant à des tâches sociales et sociétales qui ne sont pas les siennes.

Le SNE-CSEN maintient plus que jamais que l’école doit redevenir un lieu de transmission des savoirs au service de ce qui fut le modèle d’école le plus prisé.

Le SNE-CSEN réaffirme qu’il se joindra à tous les mouvements qui revendiqueront la restitution des postes sacrifiés sans discernement sur l’autel de l’économie.

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